Emile ZOLA - Lettre autographe signée à propos de La Fée amoureuse (31 mars 1888)

Emile ZOLA - Lettre autographe signée datée du 31 mars 1888 adressée depuis Paris à un confrère à propos de La Fée amoureuse. 1 page in-8 sur feuillet double.

« Paris 31 mars 88

Monsieur et cher confrère,

Je crois bien que "la Fée amoureuse" est en effet mon oeuvre de début, je veux dire
la première page de moi qu'un journal ait imprimée.
Pourtant, je n'affirme rien, car j'ai une exécrable mémoire.
J'étais encore à Saint-Louis, à cette époque, et j'ai dû également donner des vers
au même journal, à "La Provence", peut-être plus tôt, peut-être plus tard.

Bien à vous.

Emile Zola »

C'est le journal aixois La Provence qui publie en 1844 le texte complet de l'ordonnance royale autorisant François ZOLA, père d'Emile ZOLA, à construire le canal Zola afin d'alimenter en eau la ville d'Aix en Provence. En 1859 Emile ZOLA, alors au lycée Saint-Louis, échoue au baccalauréat. Il abandonne ses études et connaît une vie de bohème parfois difficile. Il lit beaucoup et commence à écrire contes et poèmes. La Provence publie ses premiers textes : des morceaux de poésie, "Le canal Zola" (à propos du canal réalisé par son père), "Ode à l'Impératrice Régente de France", mais surtout le conte La Fée amoureuse, conte qu'il republiera plus tard dans le recueil de nouvelles Les Contes à Ninon, publié par Hetzel et Lacroix en 1864.

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Rare lettre de ZOLA évoquant ses écrits de jeunesse.


NOTE BIOGRAPHIQUE

Emile ZOLA

Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840, mort à Paris le 29 septembre 1902, est un écrivain, journaliste et homme public français, considéré comme le chef de file du naturalisme. C’est l'un des romanciers français les plus populaires, l'un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J’Accuse…! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres.