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Jacqueline KENNEDY - Carte autographe signée adressée à Hubert de GIVENCHY (1961)

Jacqueline KENNEDY-ONASSIS [Jackie KENNEDY]

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Jacqueline KENNEDY - Carte autographe signée, sans lieu ni date (Paris, très vraisemblablement le 2 juin 1961), adressée au couturier Hubert de GIVENCHY. En savoir plus

4 000,00

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Description

Type de document : Carte autographe signée
Format : in-12 (10,5 x 13,5 cm)
Auteur : Jacqueline KENNEDY [Jackie KENNEDY]
Destinataire : Hubert de GIVENCHY
Lieu de rédaction : Sans [Paris, France]
Date de rédaction : Sans [très vraisemblablement le 2 juin 1961]
Etat : Bon (voir photos)

Jacqueline KENNEDY [Jackie KENNEDY] - Carte autographe signée, sans lieu ni date [Paris, très probablement le 2 juin 1961], adressée au couturier Hubert de GIVENCHY. 2 pages in-12 (10,5 x 13,5 cm) oblongues sur carton à en-tête « Palais des affaires étrangères ».

« Cher Hubert,

Je vais attendre un peu pour la robe noire. Peux-être vous pouvez en parler avec Madame Shonnard. Dites-lui s'il vous plait que j'ai besoin chaque saison d'un tailleur, un manteau avec 2 robes qui vont avec, une robe de cocktail et une robe du soir.

Merci pour Versailles.
Je me sentais sortie de l'île de Cythère !


Sincerely

Jacqueline Kennedy »

La carte est adressée au couturier français Hubert de GIVENCHY (1927-2018). GIVENCHY est le couturier fétiche de Jacqueline KENNEDY depuis l'époque où elle était journaliste et s'appelait encore Jacqueline LEE BOUVIER. Même si plus tard en tant que Première dame elle se devra d'être vêtue par des couturiers américains, elle choisira Oleg CASSINI et Norman NORELL, deux couturiers très inspirés par le style Givenchy. Mais, comme le prouve cette carte, elle continuera aussi d'être fidèle à Givenchy. Il est à noter que Jacqueline KENNEDY écrit en français, ce qui est rare (même lorsque son correspondant est français elle ne fait pas toujours l'effort d'écrire dans la langue de Molière).

Bien que la carte ne soit pas datée l'en-tête « Palais des affaires étrangères » ainsi que son contenu permettent de dater et situer sa rédaction très précisément. Pour sa première visite d’État outre Atlantique John Fitzgerald KENNEDY choisit la France. Le couple présidentiel américain est en visite d’État du 31 mai au 2 juin 1961. Il est logé à cette occasion au Palais des affaires étrangères (Quai d'Orsay). André MALRAUX, alors Ministre des Affaires culturelles, est chargé par le général de GAULLE de recevoir le couple KENNEDY le 1er juin 1961, et d'assurer la partie culturelle de leur voyage. Le 1er juin dans l'après midi ils visitent le château de Versailles tandis qu'une somptueuse soirée se prépare. À 20h un dîner de gala exceptionnel est organisé dans la galerie des Glaces, rassemblant un grand nombre d'invités, parmi lesquels le couple américain, le Président de la République et son épouse, ainsi qu'André MALRAUX et son épouse. Pour l'occasion, la Grande galerie a été entièrement électrifiée à la demande du général de GAULLE, et les photos de cette soirée témoignent de la magnificence de la décoration : cristal de Baccarat, vaisselle de Sèvres et éléments du Grand Vermeil de Napoléon ornent la somptueuse table. Après le dîner les convives assistent à un spectacle à l'Opéra Royal de Versailles. Le 2 juin 1961 au matin Jacqueline KENNEDY visite le château de Malmaison en compagnie du ministre de la culture André MALRAUX. Cette visite privée relève d'une importance toute particulière. Elle entre en effet dans un ambitieux projet entamé quelques mois plus tôt visant à redonner tout son lustre à un autre lieu emblématique : la Maison-Blanche. Engageant des mesures jusque-là inédites, Jackie transformera la résidence officielle trop longtemps négligée en un monument historique aux collections protégées, véritable vitrine de l'histoire américaine. Un Français, Stéphane BOUDIN, patron de la Maison Jansen, sera chargé officieusement de cette restauration médiatisée. Le couple s'envole pour Vienne en Autriche le 3 juin à 9h du matin. John Fitzgerald KENNEDY y rencontrera le leader soviétique Nikita KHROUCHTCHEV. Cette carte a donc été très probablement rédigée le lendemain de la soirée à Versailles, soit le 2 juin 1961. Elle est écrite « à chaud » durant ce qui restera la seule visite d’État du couple KENNEDY en France. Malgré nos recherches nous n'avons pas été en mesure de trouver d'autres courriers écrits par la Première dame durant ce séjour à Paris.

A leur retour John et Jacqueline KENNEDY, impressionnés par leur séjour en France, se mobiliseront pour encourager les mécènes américains à financer Versailles. Et leurs bonnes relations avec André MALRAUX permettront un moment exceptionnel : le voyage de la Joconde aux États-Unis pour y être exposée. Si sur les délicates questions diplomatiques il n'y eu pas ou peu de réelles avancées on retiendra de cette visite d’État des KENNEDY en France l'image d'un couple politique à la fois glamour et populaire. Et par dessus tout l'élégance de la jeune femme qui vole la vedette à son mari (on ne parle dans la presse que de sa beauté et de ses tenues).

L'épouse du Président KENNEDY passe commande à Hubert de GIVENCHY de plusieurs tenues mais la transaction doit passer par un intermédiaire, Sophie Meldrim SHONNARD (« Madame Shonnard » ). Cette dernière avait ouvert en 1928 avec une autre amoureuse de la mode (Nona McADOO PARK) un magasin sur Madison Avenue : Chez Ninon. Au lieu de créer des modèles originaux, Chez Ninon réalisait des copies officielles de vêtements haute couture. PARK et SHONNARD assistaient chaque saison à tous les défilés de haute couture parisiens, de Schiaparelli à Chanel, sélectionnaient leurs modèles préférés et payaient les droits de production de ces modèles sous licence. À leur retour, les couturières de Chez Ninon en fabriquaient des copies exactes avec les mêmes tissus, garnitures et boutons que les modèles originaux, souvent fournis par la maison d'origine. Le but de l'achat de vêtements Chez Ninon n'était pas d'économiser de l'argent - le coût étant le même - mais d'apparaître comme patriote aux yeux de l'électorat américain en achetant ses vêtements aux États-Unis plutôt qu'en France.

Jacqueline KENNEDY termine sa missive en remerciant le couturier pour la robe qu'elle portait au dîner donné la veille à Versailles (« Merci pour Versailles ») et ajoute « Je me sentais sortie de l'île de Cythère ! ». Dans la mythologie c'est là qu'Aphrodite, déesse de l'Amour et de la Beauté, serait née. La référence à l'île grecque de Cythère est presque prémonitoire lorsque l'on sait que Jacqueline KENNEDY épousera quelques années plus tard sur une île grecque, l'île de Skorpios, l'armateur et milliardaire Aristote ONASSIS.

Chose très rare, Jacqueline KENNEDY ajoute un petit dessin où elle se représente dans la fameuse robe dessinée spécialement pour elle par Hubert de GIVENCHY pour le dîner à Versailles. La robe et le manteau associé font aujourd'hui partie des collections de la John F. Kennedy Presidential Library and Museum. Cette robe a été exposée au Metropolitan Museum of Art dans le cadre de l'exposition Jacqueline Kennedy: The White House Years - Selections from the John F. Kennedy Library and Museum qui s'est tenue du 1er mai au 29 juillet 2001. Elle est considérée comme l'une des robes les plus mémorables de Givenchy.

Document original garanti authentique vendu avec facture. Livraison OFFERTE en France métropolitaine.


L'AVIS D'AUTOGRAPHES.COM

Rarissime lettre de la Première Dame au couturier français, en pleine visite d’État du couple KENNEDY en France.


NOTE BIOGRAPHIQUE

Jacqueline KENNEDY-ONASSIS

Jacqueline Kennedy-Onassis (1929-1994), surnommée "Jackie", est une personnalité américaine, mariée en premières noces au 35e président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy. En 1968 elle épouse en secondes noces l'armateur et milliardaire grec Aristote Onassis.

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